Compte rendu Atelier "Décroissance et Agriculture durable"
à Peyrat le Château - Samedi 12 mars 2005


L'atelier se tenait dans une des salles de la commune de Peyrat le Château à proximité de la tour des Lusignan.

Présents : Christophe Bellec  – Freddy Le Saux  – Josette Coqchaux –Jacqueline Martin – Eric Lefort – Philippe Maréchal – Christian Reigue – Michèle Tricart – Yvan Tricart – Christophe Rastoll –  Marie Agnés Clausse – Evelyne Simon – Florian Cézard – Mélanie Aumenier – Thierry  ….. – Jean luc Seignez  - Guillaume Bertrand

Script des débats

Christophe B

Redéfinir les objectifs de l’atelier : les thèmes ?

Les questions agricoles sont apparues transversales

- Amont environnement 
-  aval Grande distribution

 

Philippe

Il faut parler de politique agricole européenne

Bientôt les paysans seront payés à ne rien faire

A partir de l’an prochain la production bovine va baisser en France  - on importera les bovins d’Amérique du sud   - le milieu rural a besoin de ses agriculteurs qui par leur travail entretiennent l’espace de la meilleure façon.

Pour lutter contre l’orientation de la politique agricole actuelle il faut changer les circuits de distribution

 

Freddy

Remettre en perspective

Réchauffement climatique  et décroissance

Le mécanisme est enclenché, on ne peut que le freiner.

Si on diminue l’accès au pétrole l’agriculture devra changer. Aujourd’hui l’agriculture est de plus en plus productiviste et génère une crise vraiment globale.

 

Vers quoi faudra-t-il tendre ?

Qu’est ce qu’une agriculture vraiment durable ?

Faisons nous de l’autoformation ?

Ou devons nous envisager l’objectif d’une synthèse à publier ?

 

Thierry

Les problèmes climatiques sont devant nous – ( nappes phréatiques au plus bas)

Il faut arrêter l’agriculture telle qu’elle est – Il y a des problèmes liés à la façon de cultiver la terre  - Des problèmes liés à la consommation de viande …

Philippe

Le scandale provient aussi de la façon dont sont nourris les bovins ( céréales, tourteaux…)  repenser à une nourriture à base d’herbe  entraîne une dépense énergétique limitée.

 

Evelyne

La question est de relocaliser l’agriculture, revenir à une production locale axée sur une fourniture d’aliment et de semence locale (herbe…)

 

Eric

Attention au terme “  agriculture durable ” trop souvent galvaudé

Durable devrait être respect des règles normales .

 

Jean luc

L’agriculture est une activité particulière

Ou on la considère comme une activité pour faire du fric répondant aux exigences de l’OMC , tournée vers l’exportation..

Ou l’agriculture est vue en plus de l’activité économique comme une activité culturelle – environnementale – sociale – regroupant l’idée des peuples à se nourrir

La dérive ce sont les monoproducteurs exportateurs.

 

Freddy

Si on veut re-légitimer l’agriculture, aujourd’hui il faut privilégier l’autosuffisance alimentaire au niveau des grandes régions dans le monde, l’agriculture peut nourrir 9 MM d’habitants, mais pour cela il ne faut pas se fixer l’objectif de faire du fric – les problèmes de l’énergie sont fondamentaux et rechercher la solution dans le “ pétrole vert ” est une ineptie..

 

Christophe R

Nous sommes devant un choix de société

Agriculture de pays, respect de l’environnement, produire local

 

Thierry

On est dans un système capitaliste, laissons les sur leur délire , à nous de faire à côté ce qu’on veut.

 

Yvan

Ne pas opposer les problèmes et les solutions

Si on continue ainsi la planète va droit dans le mur. La catastrophe peut avoir aux yeux de certains un effet pédagogique, peut être ?  mais si on peut atténuer pour qu’il n’y ait pas de catastrophe majeure c’est une bonne chose pour ceux qui souffrent.

En Limousin on a une situation privilégiée . l’agriculture y est diversifiée, des expériences alternatives existent.

Ne peut on pas envisager de sortir un document

-          analyse de la situation

-          propositions concrètes : re-localiser – limiter le développement de la grande distribution –

 

Christian

Le système, avant de mourir organise une véritable guerre

Le problème se pose pour l’énergie, pour l’alimentation

Des potentialité existent

La question du marché n’est pas la réponse la plus efficace pour sortir de la crise.

 

Jean luc

Ne pas dissocier théorie /action

Des actions concrètes peuvent faire changer les choses , c’est vrai mais attention à ce que les catastrophes ne deviennent pas des fatalités ( faisons confiance, on va bien trouver d’autres sources d’énergie….)

 

Florian

Les gens veulent plus d’info et plus de concret.

Les catastrophes se succèdent (vaches folles les gens se sont posés des questions, ce qui a provoqué des prises de conscience…)

Savoir faire des propositions pour aiguillonner

Pour l’alimentaire, c’est plus facile que sur le nucléaire

 

Philippe

Il y a des expériences : Bio, Production à la ferme , vente directe, marchés, AMAP… où le consommateur peut trouver tout ce qu’il veut

Réunir tous ces acteurs : producteurs/vendeurs/consommateurs

Beaucoup de jeunes veulent faire du maréchage et laisser la grande distribution de côté.

 

Guillaume

Les consommateurs ont besoin de concret pour éviter de se trouver culpabilisés par rapport à la grande distribution. Il faut commencer à proposer autre chose

Le chemin est long pour aboutir à des conso-acteurs.

C’est ce que nous commençons à faire avec les campagnes alimentaires, marchés solidaires, débats sur les OGM,  le scandale du poulet…le marché solidaire de la grande motte sera renouvelé en octobre 2005 en // avec la campagne alimentaire et la venue d’indiens à Limoges

 

Yvan

les campagnes que l’on mène ont un écho certain , depuis un an “Que Choisir ” a changé son regard sur les méfaits de la Grande Distribution . Il faut poursuivre le débat. Nombres d’élus sous-estiment le problème. La Grande Distribution est source d’argent, le maire de Limoges et de Feytiat restent engagés dans la démarche GD.

 

Freddy

Je suis halluciné par les nouvelles propositions de la PAC . c’est une machine infernale qui n’a pas de pilote. On est contaminé – Non seulement il faut résister, mais aussi proposer, réinventer

Seul cela est difficile, d’où la nécessité de fédérer ceux qui s’interrogent, ceux qui cherchent.

 

Christian

Nous devons inventer des réponses

Panier paysans –AMAP

Le Conseil Régional subventionne l’agroalimentaire

Quelles propositions devons nous faire ? les mots œufs, tomates…ne désignent pas toujours le même aliment, se réapproprier le goût. -  Pb des cantines

 

Thierry

Je voudrais poser le problème de l’argent dans les échanges . Une alternative avec une logique de vente , n’est-ce pas déjà être trop dans le système

 

Josette

Beaucoup de gens n’osent pas acheter en direct, alors il ne leur reste que la Grande Surface

Continuer à informer , continuer à développer de véritables réseaux de résistance.

 

Jean Luc

Ex de résistance

Coopératives agricoles au début faire se rencontrer des contraires

A Ligoure : il faut anticiper pour proposer des solutions alternatives.

Bio : l’agriculture Bio est elle durable ? des produits Bio qui viennent d’argentine

On doit se poser la question aujourd’hui :

Efficacité économique  ou pertinence économique ?

 

Sur l’argent une remarque : en soi l’argent est neutre , c’est un lien – on peut encore s’en servir.

 

 

II )   Quelle forme doit prendre l’atelier ?

 

Christophe

D’abord bien cerner les objectifs

Puis définir quelles actions – quels échéanciers en face de ces objectifs ?

 

Peut être rédiger un questionnement de synthèse

                              En direction des politiques, des consommateurs…

Où faire passer l’information et ou la chercher ?

 

Eric

L’exemple de ce que l’on a déjà réalisé sur les OGM est bon, avec un stand tournant sur les marchés

Utiliser des revues qui ouvrent leur colonnes comme le journal “ silence ”

Développer les collectifs à l’exemples du collectif anti- ogm

 

Freddy

Je suis pour un document qui pourrait comprendre 5 parties

1)       nous allons vers une rupture

2)       l’agriculture productiviste n’a plus d’avenir

3)       études du club de Rome – recherche de nouvel équilibre – l’agriculture redevient le centre

alors qu’aujourd’hui on vide les campagnes – l’agriculture devra recueillir une grande part de l’investissement humain

4)       Re Localiser ou re régionaliser l’économie et l’agriculture , diminuer les transports ,

recréer des couronnes maraîchères autour des villes

5)       Comment anticiper (réseaux….)

Sur les 4 premiers points je peux faire des propositions avec Christophe B

 

Yvan

Il faut envisager une initiative de portée régionale  par exemple à l’hôtel de région

 Producteurs, consommateurs, chambre d’agriculture, Conf  Paysanne, UFC…

Des initiatives peuvent être avancée prendre des exemples le CR de Bretagne qui contribue à créer une filière d’aliment bétail BIO avec le Brésil …

 

Christian

Oui pour une initiative associant marché paysans et colloque s’appuyer sur des intervenants FAC et extérieur

Un tel colloque pouvant aboutir sur un vrai débat et un vrai document  “ quelle agriculture pour quelle vie en Limousin ”

Se donner le temps de préparer ce colloque  - vers mi-octobre ?

 

Essayer d’avoir des contacts très larges, peut être s’appuyer sur le collectif alimenterre, mais associer Cconfédération Paysanne, FSU, Accueil Paysan MRJC,ADEME, CRIDEAU, Réseau d’accueil….

 

Pour l’élaboration du document les 4 premiers points

Se proposent d’y travailler

Freddy, Christophe B et Christophe R

Pour le point n° 5

Freddy, Christophe B, Christophe R, Philippe M, Eric, Guillaume,

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